jeudi 26 avril 2012


              
   جمعية الأطباء العامون بمستغانم


Association des Médecins Généralistes de Mostaganem
          Agrément 30/2003      Email: mgmosta@yahoogroupes.fr

                            En collaboration avec la
         Société Algérienne de Médecine Générale
       Agrément n°23 du 25/10/2011     Email : contact@samgdz.org
                          Site : http://www.samgdz.org
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Organisent, à l’université ibn Badis de Mostaganem Site 2(ex : ines chimie)
La 6ème journée de médecine générale de Mostaganem
Samedi 28 Avril 2012
Sous la thématique : 50 ans de médecine générale en Algérie indépendante

PROGRAMME EN SEANCE PLENIERE
(Auditorium)

8h30 : Accueil des participants
9h00 : Allocution d’ouverture par le président de l’association le Dr R.Hadjij
9h10 : Hommage au défunt le Docteur Bentami Djilali
9h20 : Ouverture officielle de la journée

9h30 : Présentation de la société algérienne de Médecine Générale
           par un membre du bureau de la SAMG
9h35 : L’éventration post opératoire : un problème de santé publique,
           par le Pr. S.Seddiki, professeur en chirurgie Générale
9h50 : Croyances et fausses idées sur le diabète de type 2
           par Dr D.Bouab – endocrinologue à Jijel représentant de la société algérienne de diabétologie
10h05 : Débat

10h15 : Pause café

10h35 : Mesure de la Tension Artérielle par le Pr. A.Chibane – service de Cardiologie – hôpital Ain Taya
10h50 : Conduite à tenir devant une insuffisance cardiaque par le Pr. Iles - Oran
11h05 : débat

11h15 : Recommandations actuelles sur la prise en charge de l’asthme
             Par le Pr. A. Snouber – Service pneumologie – CHU Oran
11h35 : Le cancer du sein Par le Pr. Kerzabi - Oran
11h50 : débat 

12h05 : Problématique sur la prise en charge de l’AVC
             par Pr Ould kadi – service de réanimation - EHU 0ran
12h20 : Le prurit : approche en médecine générale
             par Dr A.Belbachir – spécialiste en dermatologie – Mohammadia - Mascara
12h35 : débat

12h50 : Lecture des recommandations et clôture
13h00 : déjeuner.


PROGRAMME DES ATELIERS
(En salle)

1ère partie : de 11h15 à 12h (45 minutes), 3 salles disponibles
-       L’obésité chez l’enfant  par Dr Benalioua – médecin généraliste - EPSP Mostaganem
-       L’hépatite C  par Dr Maaraf – gastro-hépato-entérologue – EPH Mostaganem
-       L’expertise médicale judiciaire en médecine générale
par  Dr Bellil Mustapha – médecin expert (responsable du pavillon pénal CHU Oran)

2ème partie : de 12h05 à 12h50 (45 minutes), 2 salles disponibles
-       Du dépistage de la Tbc à l’observance du TRT antiTbc par le Pr. Snouber – CHU Oran
-       Le diabète gestationnel par le Dr. D.Bouab – endocrinologue - Jijel


samedi 3 septembre 2011

seminaire médecine du sport



1er séminaire régional Ouest sur

LA médecine du sport

NVITATION

L’association des médecins généralistes

de Mostaganem

en collaboration avec

L’association nationale « GAMETS »

(Groupe Algérien de Médecine et de Traumatologie du Sport),

L’institut d’Education Physique et Sportive

(Université de Mostaganem),

et La Direction de la sante, de la population

et de la réforme hospitalière de Mostaganem

a le plaisir d’inviter, tous les médecins au niveau de la région Ouest (wilaya de Mostaganem, Oran, Sidi Belabbes, Mascara, Relizane, Ain Temouchent, Tlemcen, Saida, Naama), à participer à cette manifestation scientifique, qui se tiendra le Jeudi 22 Septembre 2011 à 13h30

à l’université ibn Badis site ines de chimie. (Ci-joint : le programme).

Pour plus d’information, veuillez laisser vos messages sur la boite vocale du numéro 045220333. et une réponse vous serait parvenue dans les meilleurs délais, ou bien par mail à : belhamiti58@yahoo.fr

Une réponse vous sera parvenue dans les meilleurs délais.

Confraternellement

samedi 16 juillet 2011

L’ASSOCIATION DES MEDECINS GENERALISTES AU FORUM DE « REFLEXION » : ‘’ Manque de structures appropriées pour la prise en charge des cancéreux’

Article publié par Réflexion le 1 juillet 2007.

Le Forum de Réflexion a reçu cette semaine les membres de l’Association des médecins généralistes de Mostaganem, en l’occurrence les docteurs Hadjidj Redouane, Belhamiti Belkacem et Traï Mohamed, qui ont bien voulu répondre à certaines préoccupations citoyennes notamment en matière de prise en charge des malades.


De nos jours, la médecine avance à un pas de géant en ayant recours à la technologie de pointe mise en place pour faciliter sa pratique et garantir des résultats probants. C’est alors que l’on parle de télémédecine et de santé de proximité afin de permettre aux malades le minimum d’efforts possible et un gain de temps en déplacements. L’Association des médecins généralistes a été créée en 2003, parce qu’avant les médecins généralistes de Mostaganem ne disposaient pas de structure pour se rencontrer et échanger leurs expériences professionnelles, afin de permettre à la pratique médicale d’avancer parallèlement au progrès que fait la médecine à travers le monde. L’idée d’une association de praticiens de la médecine générale était ressentie par les membres fondateurs comme étant une nécessité voire une priorité. Il était apparu clairement que c’était la seule possibilité de permettre à la médecine algérienne d’être au diapason de ce qui se fait ailleurs et afin de parvenir à une meilleure prise en charge des patients. Les membres de l’association se sont fixé trois objectifs principaux à savoir : La Promotion de la médecine générale – La formation médicale continue des médecins – La sensibilisation de la population dans un cadre humanitaire.
‘’Après plusieurs contacts et échanges avec l’ensemble des associations de médecine générale des autres wilayas, nous sommes parvenus à nous mettre d’accord pour créer la société nationale de médecine générale’’.
L’association est née suite à l’implication des médecins dans la campagne de collecte de sang au profit des victimes du séisme de Boumerdès. Depuis, elle a eu le privilège d’organise, à Mostaganem même, des séminaires internationaux à savoir : congrès Euro-Maghrébins et quatre congrès Franco-Algériens. « Tout cela parce que nous avons constaté qu’en Algérie nous ne disposions encore pas de spécialité en médecine générale, comme c’est le cas en France, par exemple », a tenu à signaler Dr Hadjidj. « A cet effet, nous avions pris attache avec les médecins qui possédaient des spécialités en médecine générale auxquels nous avions fait part de nos projets qui furent bien accueillis d’ailleurs. Et c’est ainsi qu’ils ont répondu favorablement à nos invitations en prenant part aux travaux des différents congrès que nous avions organisés », ajoute t’il. En 2009, les membres de l’association ont pris l’initiative de créer, à l’échelle nationale, la société nationale de médecine générale dont le siège se trouve au niveau de l’université de Mostaganem. « Nous avons commencé par créer la société savante de médecine générale. Après plusieurs contacts et échanges avec l’ensemble des associations de médecine générale des autres wilayas, nous sommes parvenus à nous mettre d’accord pour créer la société nationale de médecine générale. Mostaganem est la pionnière dans ce domaine », souligne Dr Hadjidj. Dans le programme d’action de l’association figure la caravane de santé qui aura à sillonner le territoire de la wilaya pour toucher les zones isolées et sensibles, là où il n’existe ni hôpital, ni centre de santé, ni cabinet médical. Notre première sortie, prévue pour le 1er juillet prochain, touchera la région de Nekmaria pour deux raisons : 1- à l’occasion de la célébration du 49 è anniversaire de l’indépendance de notre pays. 2- surtout et avant tout pour apporter la mémorisation des enfumades qui ont eu lieu au lieu dit ‘’Ouled Frachih’’ en 1845. Cette action que mènera la caravane de la santé à partir du début du mois de juillet est considérée comme étant un très bon support d’information au profit de la société civile, en plus, parallèlement des autres activités médicales dont elle est chargée. « En tant que médecins algériens, nous considérons qu’outre notre travail sur le plan professionnel, il est de notre devoir de participer à ce genre d’événement pour apporter notre soutien à l’action menée par les autres instances dans le domaine de la sensibilisation et l’éveil des consciences», précise Dr Hadjij. Après Nekmaria nous envisageons la poursuite de notre intervention au niveau d’autres sites. Avec les moyens dont nous disposons (c’est-à-dire nos propres moyens) nous tenterons de toucher aussi les zones les plus retirées.
‘’Les membres de l’association sont convaincus des bienfaits de la formation continue du fait que les échanges ne se limitent pas uniquement entre les médecins membres de l’association’’.

les médecins activant au sein de l’association sont des bénévoles. Les visites sur site s’effectuent chaque vendredi. « Notre but est d’aller à la rencontre des citoyens résidant dans des zones où il n’existe aucune structure de soins ni cabinet médical », dira Dr Hadjij. Et d’ajouter : « Nous sommes des médecins algériens, titulaires de diplômes algériens. Nous voulons apporter à ces populations notre savoir faire algérien». A travers ces actions le but visé est de chercher à créer un équilibre dans la demande de soins au niveau de l’intervention et de l’apport de soins appropriés et de qualité par rapport à ce qui se fait au niveau des cités urbaines où les moyens sont tout de même disponibles. Quant au second volet concernant la formation continue des médecins, l’association a commencé par organiser différents séminaires en vue de mettre en confrontation les différentes expériences des uns et des autres et surtout pour faire profiter les jeunes médecins. C’est à travers ces échanges qu’il serait possible de faire progresser la pratique médicale et ce, dans tous les domaines de la médecine. Les échanges s’étendront vers les autres médecins exerçant dans les autres wilayas du pays afin de confronter leur savoir et leurs pratiques, en prenant en considération que chaque wilaya a ses particularités dans le domaine des pathologies. Une autre exclusivité concerne le partenariat avec les associations médicales des autres wilayas dan s un cadre purement médical comme ce fut le cas avec l’association des diabétiques d’Aïn-Tédelès. Il est prévu à cet effet une conférence au niveau de l’hôpital d’Aïn-Tédelès le 02 juillet.
‘’Une caravane de la santé s’est rendue à Nekmaria dans le cadre de la commémoration du 166è anniversaire des enfumades du Dahra’’.

En ce qui concerne l’organisation des séminaires, l’association en est à la 5è journée annuelle. Pour la première fois, le prochain séminaire sera consacré à la médecine de sport qui se déroulera comme à l’accoutumée à Mostaganem. « Nous avons pu joindre le professeur Amine de Sidi Bel-Abbès qui accepte de venir», selon le Dr Hadjij, afin de parachever notre programme de formation continue de l’année en cours. Participeront à ce prochain séminaire les médecins chargés de suivi des équipes de football. Au cours de cette rencontre les médecins du sport auront à confronter leurs expériences individuelles du terrain afin de nous éclairer davantage sur ce secteur qui recèle des informations importantes. Ce séminaire nous renseignera sur les traumatismes liées à la pratique sportive et physique ainsi que sur les lacunes rencontrées par les praticiens sur le terrain au contact des sportifs». Dr Belhamiti, trésorier de l’association dira pour sa part : « J’ai été mandaté par notre association pour accompagner la caravane de la santé qui devait se rendre à Nekmaria dans le cadre de la commémoration du 166è anniversaire des enfumades du Dahra où j’ai rencontré le Président de l’APC de cette commune. Mais ce que je trouve désolant c’est que je ne l’ai pas vu à l’université de Mostaganem lors de la journée d’étude organisée à cet effet. C’était mon impression et j’ai tenu à le dire mais sans arrière pensée », souligne l’orateur. Cette première sortie de la caravane médicale sur le site de Nekmaria n’était pas fortuite étant donné qu’elle a coïncidé avec la commémoration de l’anniversaire des enfumades qui est un événement historique. Dr Belhamiti estime, pour sa part, que la première sortie de la caravane médicale, qui a coïncidé avec la commémoration des enfumades, est un atout considérable pour l’association du fait que les médecins de la caravane avaient pu s’entretenir avec la population de la localité de Nekmaria sur cet événement qui est à considérer comme étant un élément phare de l’histoire de cette région. « Notre rencontre avec la population de la localité de Nekmaria est à considérer comme étant un symbole du fait que nous nous trouvions sur un site qui jusque là était presque méconnu et auquel on accordait peu d’importance. La localité de Nekmaria a beaucoup souffert du colonialisme qui l’a marquée par ses atrocités et ses exactions. A ce jour, cette commune continue de souffrir d’un certain manque du fait de son éloignement du chef-lieu de la wilaya. Certains douars ne disposent même pas de salles de soins », tient à relever Dr Belhamiti. La présence, sur les lieux même des enfumades, de l’ensemble des autorités et des médecins de la caravane médicale, a sans aucun doute eu un impact sur la population peu habituée à ce genre de manifestation. Il est aussi que les jeunes médecins ont pu apprécier, à sa juste valeur, ce geste humanitaire envers cette population démunie et défavorisée du fait de son isolement. Aussi bien pour la population que pour les médecins de la caravane, il s’agit là d’une première expérience et une bonne chose pour l’association elle-même. « A travers ce geste, nous avons voulu prouver que le médecin algérien aime l’Algérie profonde et qu’il était disposé à prendre part à toutes les actions en faveur de la société civile. C’est à travers ces actions que nous avons appris à aimer davantage notre patrie. Cette caravane a aussi pour objectif d’impliquer les jeunes médecins. Nous projetons de rassembler 49 médecins, conclut Dr Belhamiti.

‘’L’association des médecins généralistes a été créée pour donner un souffle nouveau à la pratique médicale grâce à la formation continue des praticiens et des échanges entre professionnels nationaux et étrangers’’.
Les médecins invités de ce forum sont d’accord pour dire que le rôle qu’aura à jouer leur association est primordial quant à l’avenir de la médecine générale et son évolution en Algérie. L’association des médecins généralistes a été créée pour donner un souffle nouveau à la pratique médicale et cela grâce à la formation continue des praticiens et des échanges permanents entre professionnels nationaux et étrangers. « Les campagnes de sensibilisation ont toujours eu lieu. Mais nous avions senti que nous ne touchions pas le citoyen profond», souligne Dr Hadjij. Dr Traï Mohamed parlera à son tour de ce que fut l’action publique entreprise par les médecins lors des différentes émissions radiophoniques. « Mais le but principal demeure l’information et la formation. Car à travers l’information nous formons le citoyen à gérer au mieux son quotidien notamment en matière de santé publique. L’information entre dans le cadre de la prévention parce qu’à présent à l’échelle universelle l’information est avant tout axée sur la santé préventive et tend à toucher les malades chroniques auxquels il est faut apprendre à gérer leur maladie et comment vivre à l’aise avec elle au même titre que tout autre personne. En 2008 nous avions mis l’accent sur la femme enceinte durant le mois de Ramadhan. En 2009 notre action était dirigée vers les estivants afin d’indiquer aux malades d’entre eux comment se comporter avec leurs maladies, sans perturber leurs vacances. Notre seul but est de nous rapprocher le plus possible des malades.D’ailleurs c’est leur droit absolu», tenait-il à souligner. Chaque malade, lorsqu’il consulte un médecin, doit être informé et formé sur sa maladie. Car ce n’est que de cette manière que nous arriverions à bout des complications éventuelles. Nous arriverons aussi à arrêter la maladie ou à réduire sa progression », ajoute t-il. Au cours de son intervention Dr Traï a longuement insisté sur le rôle et l’attitude du médecin face à son patient. Selon lui, lorsqu’un découvre un cancer chez un patient, ce n’est pas lui qui a trouvé le cancer, mais c’est le cancer qui l’aura trouvé. Peut-être que le Dr Traï voulait sous entendre que du fait que la pathologie existait déjà chez son patient, le médecin n’a rien fait pour la découvrir puisqu’elle était présente avec ses symptômes et les signes annonciateurs. Dr Traï insiste, en outre, sur le dépistage et pense qu’il serait possible d’inclure cet acte dans le programme de formation de l’association. « L’association envisage également de lancer un autre projet à savoir S.O.S. médecin initié par la tutelle. Nous activons pour le mettre en place le plus tôt possible. Ce projet permettra de prendre en charge les consultations durant les weekends et aura pour objectif de réduire les charges sur les urgences médicales. En principe il n’y a pas de consultations au niveau des urgences. Pour ce faire, un N° de téléphone sera mis à la disposition du public à travers lequel il pourra se renseigner sur la liste des médecins et pharmaciens de garde. Nous procéderons à l’élaboration d’une liste de médecins volontaires ainsi qu’une carte géographique du territoire de la wilaya, vu son étendue. Ceci dans le but de rendre cette action fiable et opérationnelle » ajoute t-il. Les membres de l’association travaillent d'arrachepied pour la mise en place de ce dispositif dans un temps proche. Dans un autre contexte, l’association axe son action sur la santé de proximité qui consiste à aller vers le malade au lieu que ce soit lui qui vienne vers le médecin. Ce qui permettra au médecin de connaître les difficultés et les besoins de son patient et ce, dans le but d’arriver à une meilleure orientation de celui-ci. Dr Hadjij tient à signaler que jusqu’à ce jour l’association ne dispose pas de local.
‘’Un problème de santé de grande envergure demeure insoluble à l’heure actuelle par manque de structures appropriées concernant la prise en charge des cancéreux’’.
Pour l’heure, son bureau est installé dans un garage mis à sa disposition par une consœur où y sont entreposés également le matériel et les médicaments destinés aux nécessiteux. Autant de problèmes en attente de solutions efficaces. Un problème de santé de grande envergure demeure insoluble à l’heure actuelle par manque de structures appropriées concernant la prise en charge des cancéreux. Les moyens font défaut d’une part et les consultations, les radios, les analyses et la chimiothérapie constituent une lourde charge pour les patients qui ne disposent pas de moyens financiers nécessaires. Toutes ces pratiques se font, la plupart du temps, auprès de cabinets et laboratoires privés dont les honoraires sont plus qu’excessifs. Le constat est clair. Il y a des défaillances et des déficits pour lesquels il faut une prise de conscience de la part des responsables en haut lieu. Il se trouve que ni la DASS, ni la DSP, ni l’APC ni aucun autre organisme susceptible de prendre en charge totale cette catégorie de malades. Même les malades chroniques titulaires de cartes Chiffa rencontrent des difficultés au niveau des consultations et de l’approvisionnement en médicaments. Il leur arrive de payer certains produits. En réponse à la première question, Dr Hadjij insiste sur le dépistage du cancer avant qu’il ne progresse. Les fumeurs sont les plus exposés à ce type de maladie. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place une école du sevrage du tabagisme. Selon lui, il appartiendrait aux différentes associations de s’organiser en vue d’une action commune en faveur des malades chroniques. Quant aux infrastructures, quand elles existent, elles ne sont pas toujours dotées de matériel et d’appareillage appropriés. En second lieu il est constaté un manque en médecin spécialiste tel que l’oncologue. Il en est de même pour les assistantes sociales qui ont disparu du terrain. Les textes prévoient également des bureaux d’écoute des malades mais leur mise en place fait défaut. La question relative au médecin de famille a été mise en exergue. Le constat fait aujourd’hui est qu’il y a absence de culture en ce sens. Le citoyen algérien ne semble pas bien informé sur le rôle du médecin de famille. Pour répondre à toutes ces questions il conviendrait d’enclencher des campagnes de sensibilisation à travers tous les médias disponibles. C’est une culture qui demande à être développée et vulgarisée si l’on veut qu’elle ait, à moyen et long terme, un impact sur la population en quête de savoir.

Bentahar M.

Caravane médicale dans les confins du Dahra


El Watan, le quotidien algérien a publié en date du 11 juillet 2011 un article qu'il a repris en partie du blog boussayar de notre ami, l'infatigable Aziz Mouats, que nous remercions.


Ils étaient 15 médecins à se rendre dans la commune de Nekmarya, en une caravane médicale, dans le but de faire subir des consultations aux populations démunies de cette région fortement enclavée.

Partie de Mostaganem dès 7 heures du matin, la caravane est arrive au douar Touaïzia, à près de 500 m d’altitude, un peu avant 9 heures. Aidés par des scouts de Aïn Tédlès, venus en renfort, les médecins bénévoles déballent prestement les cartons de médicaments ainsi que les équipements, notamment l’échographe et l’électrocardiogramme rapportés par le docteur Redouane Hadjij, président de l’association des médecins généralistes de Mostaganem, initiatrice de cette première opération du genre. Très vite, les premiers patients commencent à affluer vers le centre de santé où s’active avec dévouement Belakhal Houaria, une jeune infirmière, originaire du douar Ouled Kada, à mi-chemin entre Touayzïa et Nekmarya. Alors que le centre de santé, qui vient de rouvrir après plusieurs années de fermeture, ploie sous le nombre de visiteurs, les organisateurs décident de se scinder en trois groupes inégaux.

Accompagnés du docteur Belhamiti, du secteur sanitaire de Achacha, 7 médecins sont alors convoyés jusqu’au douar Ouled Tayeb, perché sur un mamelon sur l’autre versant de l’Oued Bakhti, qui sépare Negmaria de Touayzïa, tandis qu’une équipe mobile mixte se rend aux Douars Khraïsiya et Mesbah culminants sur le versant gauche du barrage Kramis ; le restant de la caravane se charge d’accueillir les habitants de la population des douars Ouled Kada et Touaïzia. Après quelques instants de flottements, les consultations s’organisent avec engouement dans les deux centres de santé, dont les salles d’attentes sont pleines à craquer et où hommes et femmes de tous âges, mamans accompagnées de leurs bébés, vieillards soutenus par de vigoureux adolescents, arrivent sans discontinuer vers ces lieux de ralliements. Dans la plupart des cas, les consultations sont accompagnées par la remise d’un lot de médicaments offert par des donateurs anonymes. La plupart des enfants reçoivent en prime un tube de dentifrice et une brosse à dent. Plusieurs patients nécessitant des analyses approfondies où une hospitalisation sont orientés vers les structures appropriées.


Générosité et fraternité
Vers 13h30, l’équipe mobile, conduite par le docteur Selma, rejoint le groupe installé à Touaïzia, l’échographe et l’ECG sont transférés vers Ouled Tayeb où ils vont permettre d’approfondir les investigations chez de nombreux patients.
À l’heure du bilan, les organisateurs constatent avec soulagement et satisfaction que plus de 300 citoyens de tous âges ont été auscultés, c’est ainsi qu’en plus des pathologies habituelles, telles que les angines, les diarrhées ou l’hypertension, il a été détecté 10 cas de diabète ainsi que de sérieux soupçons de cancer du sein chez au moins 3 patientes. Pour ces dernières, une mammographie permettra d’affiner le diagnostic. Au moment de quitter les lieux, avec l’énorme satisfaction du devoir accompli qui se lisait sur tous les visages, le docteur Hadjij, tint à souligner la contribution décisive à la réussite de cette opération, des médecins Belkasmi Mohamed Amokrane et Kaddour Badra originaires respectivement de Tizi Ouzou et de Relizane, activant au niveau du secteur sanitaire de Aâchaâcha, ainsi que celle, tout aussi déterminante de l’ensemble de la caravane, venue de Mostaganem afin d’apporter un brin d’espoir à cette population enclavée du Dahra dont c’est le premier contact avec la modernité car, comme l’ont souligné de nombreux citoyens, c’est bien la première fois que des médecins se rendent dans ces douars isolés et déshérités de Nekmarya. Très ému, Mohamed Hamoudi, fier descendant des Ouled Ryah qui a tenu à accompagner ces bénévoles dans leur déplacement à travers des contrées où le moindre acte de solidarité se transforme en une véritable prouesse, ajoutera avec force que cette caravane a été une réussite totale en ce sens qu’elle aura aidé à rendre le sourire et souvent l’espoir à des centaines de familles à travers un acte généreux, fraternel et amical.

Yacine Alim
Lien

NEKMARIA : Des médecins au chevet de la population rurale

Article paru le 10 juillet 2011 dans Rélexion.


Le mardi, 5 juillet 2011, dans le cadre de l’action directe envers le citoyen, l’Association des Médecins Généralistes de Mostaganem (AMGM), partie prenante de la société civile active, a organisé une caravane médicale à caractère humanitaire sur la commune de Nekmaria, à plus de 100 km à l’extrême Est de la wilaya. Le thème de cette caravane de l’espoir a été et sera toujours « Le médecin généraliste à votre proximité ». Cette fois-ci, l’association a ciblé deux hameaux parmi les plus défavorisés de la wilaya, situés sur les monts du Dahra occidental à la limite des frontières avec les deux wilayas limitrophes Relizane et Chlef, en l’occurrence « Touaizia » et « Ouled Tayeb ».


NEKMARIA : Des médecins au chevet  de la population rurale
Alors, les blouses blanches de l’association n’ont pas manqué à l’appel du 49ème anniversaire de l’indépendance et fête de la jeunesse et faisant suite à la commémoration des Enfumades du Dahra de juin 1875, 13 médecins généralistes, un pharmacien, un infirmier ainsi que des accompagnateurs, journalistes et scouts musulmans algériens, se sont rendus tôt le matin du 5 juillet en bus vers la commune de Nekmaria. Le but de l’opération consistait en l’approche de cette Algérie profonde par la médecine générale et c’est ainsi que trois équipes furent constituées en vue de ratisser en long et en large cette contrée difficile d’accès de la daïra d’Achaacha. Le plus beau de tout ce qu’a été constaté chez ces citoyens humbles et courageux est qu’ils sont toujours là malgré l’éloignement, le manque d’infrastructures et la rudesse des lieux. Très liés à leurs hameaux, ils n’ont pas céder à la tentation de l’exode vers les villes et villages, préférant cultiver leurs parcelles dispersées à travers les collines et les ravins donnant un exemple de résistance et de ténacité. N’oublions pas que la région a été fortement et douloureusement touchée par la décennie noire. Deux équipes fixes, l’une au douar « Touaïzia », qui surplombe le barrage de Kramis en donnant une vue panoramique, et l’autre au douar « Ouled Tayeb » sis à quelques encablures de la frontière avec la wilaya de Relizane, et une troisième mobile à bord de l’ambulance communale chargée entre autre d’examiner sur place les grabataires et les personnes âgées. Les deux centres de soins mis à la disposition de l’association des médecins par le directeur de l’EPSP Achaacha ; Dr Si-Affif Amine ; qui, il faut le dire, n’a pas lésiné sur l’effort et les moyens pour faire réussir cette caravane, ont été envahies par une population en quête de soins et beaucoup d’éducation sanitaire. Au total, ce furent 10 médecins généralistes de l’association parmi lesquels 4 consœurs, appuyés par 3 médecins relevant de l’EPSP d’Achaacha qui vinrent à bout de la forte demande d’une foule croissante au fil du temps et massée autour des deux centres de santé choisis comme lieux de regroupement des patients. Le nombre de consultations approchait les 300 vers midi et englobait des pathologies diverses allant des plus bénignes aux maladies chroniques dominées par le diabète et l’hypertension artérielle en nombre important. Si pour certains patients la découverte de la maladie fut fortuite, pour d’autres le mal était décelé au-delà de dix années, mais négligé faute de moyens vu le besoin dans lequel vivent plusieurs familles ou simplement par insouciance. Concernant particulièrement le diabète, il a été procédé à 140 dépistages dont 14, soit 10%, furent découverts fortuitement. Par contre lors des examens, certaines personnes âgées de plus de 50 ans méconnaissaient carrément qu’ils étaient hypertendus et leur nombre était bien conséquent. L’association n’a pas lésiné sur les moyens et s’est vu doter l’une des équipes fixes de moyens d’exploration dont un échographe, un électrocardiogramme et des glucomètres. Par contre la seconde n’avait que des glucomètres pour tout appareillage de détection.
Se pliant aux coutumes locales qui veulent que la femme soit cloitrée, comme en témoigne le refus de certains habitants du douar « Ouled Ali », un exemple typique de cette Algérie profonde, de rejoindre la caravane, il a été constaté un nombre important de la gente féminine qui a profité des moyens adéquats qui permirent de déterminer les âges gestationnels chez les enceintes, les malformations rénales dont une a été avérée. Et plus grave encore, il a été suspecté deux tumeurs du sein. Outre la distribution gratuite de médicaments, de dentifrice, de brosses à dents, de biberons, de confiseries et babioles pour les enfants ainsi que d’autres dons. Il a été octroyé des glucomètres émanant d’El Amel, une association de diabétiques sise à Aïn Tédelès et chapeautée par notre confrère, l’infatigable B. Benatia qui était accompagné par sa femme, au profit de patients pour une auto surveillance. Dans le cadre de la collaboration entre associations et dans le but d’un échange de savoir faire dans le domaine de l’action humanitaire, était présente, aussi, l’association de jeunes « IMAL » représentée à travers son président M. Bahtita Amine. Il serait judicieux de signaler en toute franchise l’insuffisance en soins médicaux vu l’éloignement, le manque d’eau, les difficultés des transports chez cette population qui demeure exposée à un risque certain de complications à cause du nombre de pathologies décelées, malgré les efforts considérables quotidiennement consenties par le personnel médical relevant de l’EPSP d’Achaacha. L’étendue de la région et la dispersion d’une population non sensibilisée sur les risques sanitaires dus au manque de soins, d’hygiène corporelle et l’abandon de la zone par les mouvements associatifs qui devraient être plus mobilisés vers le rural et les régions reculées, nous interpelle afin de relever le défi. Du coté des patients et des consultés, c'est la satisfaction générale et parfois de l'émotion sincère. Une quinquagénaire, épuisée par le poids du besoin et visiblement à bout de souffle, consultée pour le Dr Tareb, ne tarissait pas d'éloges sur les organisateurs de cette caravane tout en priant DIEU pour qu’il bénisse ces hommes et femmes pour leurs sacrifices. « C’est une journée très utile et dont nous souhaitons le renouvellement » déclare le docteur B. Belhamiti. Dr R. Hadjidj, président de l’association, abonde lui aussi dans le même sens. « Sincèrement, c’est une vraie journée d’indépendance » réplique-t-il. Sur insistance de la population des hauteurs de Nekmaria, l'association des médecins généralistes de Mostaganem sort avec une recommandation essentielle qui n’est autre que celle de renouveler une telle manifestation plus fréquemment et surtout dans un proche avenir afin de profiter de la stimulation, de la bonne volonté, du sens du sacrifice, l’abnégation et le dévouement de toutes et de tous. D’ailleurs, c’était le vœu cher à l’ensemble des médecins présents à l’instar de l’enthousiaste Dr Tareb qui déclare être prête à revenir autant de fois que possible, l’obligeante Dr Senous venue pour la circonstance de Bethioua et l’infatigable et remarquable médecin de l’EPSP Achaacha le Dr Hocine Sahnoune. Cette première dans les annales de la wilaya de Mostaganem laisse présager du bon en matière de mouvement associatif en général et médical en particulier. Le geste n’étant que symbolique, l’association est loin de prétendre résoudre les problèmes sanitaires au niveau de quelque site que ce soit. Cependant, elle compte réitérer de tels messages sur d’autres stations afin de réveiller le sens d’humanisme devenu absent ces derniers temps au niveau de la société civile. « Quand bien même ce sont encore les structures sanitaires de l'Etat qui sont chargées des actions de dépistage des maladies, il n'en demeure pas moins que la caravane médicale, l'AMGM, forte de son engagement peut apporter une aide précieuse à ces structures», estime le président de l’association le Dr Redouane Hadjidj. Les activités humanitaires et caritatives des associations locales en général, et de l’association des médecins généralistes de Mostaganem en particulier, sont suivies avec intérêt par les hautes autorités de la wilaya, à leur tête le wali M. Hocine Ouadah en personne. Hormis l’absence injustifiée et incompréhensible des autorités locales de la commune et qui n’est interprété que par un manque de considération et de respect envers leurs concitoyens en cette journée symbolique du 5 juillet, les hommes ainsi que les femmes de cette caravane se sont séparés avec le sentiment d’avoir été utile à quelque chose pour des compatriotes qui avaient vraiment besoin de cette aide précieuse et vitale.

Adda Abdelwahab

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jeudi 16 juin 2011

caravane santé

l'association des médecins généralistes de Mostaganem organise à l'occasion du 49eme année d’indépendance du pays et en mémoire des enfumades du DAHRA une caravane santé qui débutera le 5 juillet dans la région de Nekmaria .
notre objectif est de faire un acte humanitaire en faisant un dépistage et des soins primaires à une population éloignée des structures sanitaires.
toute aide est la bienvenue.
le president
redouane hadjij